Un rapport de la BCE met en évidence l’exploitation des nouveaux acheteurs de Bitcoin par les anciens détenteurs
Un récent rapport publié par la Banque Centrale Européenne (BCE) révèle que les anciens détenteurs de Bitcoin tirent profit des nouveaux acheteurs, appelant ainsi à une réglementation stricte, voire à une interdiction complète de cette cryptomonnaie décentralisée.
Les auteurs du rapport soulignent que ces anciens acheteurs, qui ont acquis des BTC à des prix plus bas, les revendent à des investisseurs plus récents, créant ainsi une forme d’exploitation. Ils suggèrent la mise en place de contrôles de prix pour éviter cette situation et prévenir des tensions sociales liées à une distribution inégale des richesses.
Bitcoin et la dynamique des marchés financiers
Les auteurs du rapport soulignent qu’il s’agit d’une logique inhérente à tous les marchés financiers : acheter à bas prix et revendre à un prix plus élevé pour réaliser un profit. Ils suggèrent ainsi la mise en place de contrôles stricts des prix du Bitcoin pour éviter cette exploitation. Ils vont même jusqu’à suggérer une interdiction de la cryptomonnaie pour empêcher une distribution inégale des richesses et les tensions civiles qui pourraient en découler.
Un usage controversé et des arguments contradictoires
Les auteurs affirment également que le Bitcoin est rarement utilisé comme méthode de paiement et se basent sur une fausse affirmation selon laquelle il serait le moyen préféré pour les transactions criminelles. Cependant, des rapports récents ont conclu que la monnaie fiduciaire reste le principal outil utilisé pour les transactions illicites.
Une analyse incomplète du succès de Bitcoin
Le rapport ne mentionne pas pourquoi le prix du Bitcoin a autant grimpé depuis sa création en 2009. De plus, il ne rappelle pas que le créateur du Bitcoin avait conçu cette monnaie numérique décentralisée à la fois comme un moyen de paiement alternatif et comme une réserve de valeur contre la dépréciation rapide des monnaies fiduciaires.
L’inflation monétaire : le grand absent du débat
Le rapport ignore les effets de l’inflation monétaire imposée par les gouvernements et les banques centrales. Il affirme que le Bitcoin n’a pas de valeur réelle tout en soutenant qu’il pourrait déstabiliser la société. Ces contradictions mettent en évidence la mauvaise foi de la BCE.
La dette publique continue de grimper et les monnaies fiduciaires perdent de leur pouvoir d’achat. Malgré les avertissements des régulateurs, Bitcoin pourrait continuer à être perçu comme une solution pour de nombreux investisseurs.
Le contexte initial de Bitcoin et la régulation à venir
La position de la BCE, appelant à des mesures extrêmes comme le contrôle des prix ou l’interdiction de Bitcoin, reflète les tensions croissantes entre le système financier traditionnel et l’émergence d’alternatives décentralisées.
